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GemmeKeskonspwale

Dieu de la franche rigolade

vendredi 27 août 2004, par Indy

Une journée où l’on n’a pas honoré Keskonspwale est une journée perdue, dit le proverbe.

Il est le dieu des éclats de rire, des boyaux tordus, de la rate dilatée et des rictus compulsifs.

Représenté par un gras individu habillé d’un pagne et armé d’une chope de quatre litres et d’une cigarette en forme de cornet de frites, il peut apparaître à n’importe quel moment. Avec lui, on peut dire que la déconnade s’est rendue à son sommet. C’est un Dieu plein de possibilités !

Ses modes d’intervention sont particulièrement variés. Ainsi, un nourrisson sera particulièrement sensible au sort de guili guili tandis qu’un adulte est plus vulnérable aux incantations d’humour salace ou pervers.

Parmi ses plus fidèles serviteurs, nous recenserons J-C Vandamme et Bernard Henry Levy dont la moindre apparition fait éclater les foules de rire.

Attention toutefois car sa popularité a conduit à la création de nombreux artefacts maudits, réalisés dans le but de faire retomber l’ambiance. Citons le recueil des blagues de Jean Roucas, le maillot de Brigitte Bardot ou les terribles cassettes de Paul Damblon.

Chaque adepte se devra de brûler ces apocryphes objets dans un bain d’huile arômatisé à la synovie de gnou pour en dissiper les effets néfastes, le tout en chantant un air traditionnel togolais nu sur une chaise en merbeau.

Des messes lui sont régulièrement consacrées. Citons la cérémonie d’Adieu à un caddie, une partie du Monde de Raoûl, les concerts du Naheulband, l’émission de ZOC Radio, les concerts de Cradle of Filth ou le récit religieux des textes de Pierre Desproges.

Et pour terminer, reprenons cette citation de Joe le Trembleur, juste avant de découvrir la nitroglycérine :

Putain, qu’est-ce qu’on s’amuse !!