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Le Voyageur
Chanson même pas drôle
mercredi 20 octobre 2004, par
Voilà ce qui arrive quand on lit le journal de Cham von Schrapwitz et qu’on décide de consacrer sa vie à la recherche des derniers elfes Meuldors de la terre de Fangh. Je me tue pourtant à expliquer à mes étudiants que les Meuldors, faut pas les faire chier.
Au milieu de la grande salle
Consultant quelque manuscrit
Antique et sans doute hors de prix
L’homme a le visage bien pâle
Sa soupe est froide à ses côtés
Et ses yeux perdus dans les runes
N’ont pas vu la chope de brune
Que le patron a déposée
Il a connu la gloire et la misère
L’une après l’autre il les a dédaignées
Toujours il marche couvert de poussière
A la recherche d’un monde oublié
Au comptoir de la grande salle
La serveuse rêve éveillée
Qui est-il ce triste étranger
Aux yeux clairs et au manteau sale ?
Elle sert des hommes du coin
Mais sa tête est pleine de rêves
Dans lesquels l’étranger l’enlève
Dans la vie il n’en sera rien
Il a connu la gloire et la misère
L’une après l’autre il les a dédaignées
Toujours il marche couvert de poussière
A la recherche d’un monde oublié
Dans un coin de la grande salle
Tout de noir encapuchonné
Quelqu’un d’autre épie l’étranger
L’issue pourrait être fatale
Il écoute le moindre mot
Il surveille le moindre geste
Résigné, sa tâche est funeste
Mais cet homme en sait déjà trop
Il a connu la gloire et la misère
L’une après l’autre il les a dédaignées
Toujours il marche couvert de poussière
A la recherche d’un monde oublié
Au milieu de la grande salle
L’érudit vient de s’écrouler
D’un poignard son flanc est percé
Et son sang coule entre les dalles
Pélerin tu étais trop près
Je mets fin à ton long voyage
Car des miens dans ce nouvel âge
Je dois protéger le secret
Il a connu la gloire et la misère
L’une après l’autre il les a dédaignées
Pour mieux courir après une chimère
Et son histoire vient de s’achever