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Kepouic
Petit bourg qui n’aime pas les Nains
mercredi 15 novembre 2017, par
Un historien de Mliuej vient de découvrir que le patelin visité par Gurdil à la fin de sa chanson légendaire serait en fait Kepouic. Entouré de hautes palissades, ce petit village en bordure du fleuve Elibed n’est pas bien attrayant, ni remarquable, et ses habitants sont méfiants et peu sociables.
Kepouic est situé entre le fleuve et la forêt de Schlipak, à cinq kilomètres environ au nord de la Fourche d’Antinuel, au centre du pays. Il est assez facile de passer à côté, vu la taille du village et le manque de signalétique s’y référant. Cet endroit est assez proche également du mystérieux lac des Ondines.
L’historien, assez sûr de lui, aurait déclaré : « J’ai croisé les informations relatées dans la chanson et le parcours supposé de Gurdil, m’appuyant sur une copie de la fameuse carte au mithril retrouvée dans ses affaires. Il semblerait qu’en effet, c’est bien là qu’il est entré pour chercher refuge après ses mésaventures. Le comportement actuel des habitants du coin me semble par ailleurs correspondre à l’idée qu’on s’en fait. »
Suite à cette découverte, Kepouic pourrait toutefois devenir une destination touristique pour les Nains et ceux qui s’intéressent à ce peuple [1], mais cela risque de créer de nouveaux problèmes. En effet, il existe bien une pancarte dans l’unique auberge de Kepouic, laquelle précise qu’on ne sert pas de boisson aux non-humains. Autant dire qu’on y refuse tout bonnement les aventuriers, et peut-être même une grande partie des voyageurs. Par les temps qui courent et la crise qui s’installe, refuser de faire du commerce semble s’avérer un choix peu judicieux.
Questionné sur cette curieuse coutume, l’aubergiste révèle que le village a souffert de nombreux problèmes dans le passé, et que désormais les habitants préfèrent se serrer les coudes et résister à tout « envahisseur ». Du reste, la population locale semble être d’accord avec lui, même si cette volonté de fermeture au voisinage entraîne des conséquences économiques assez visibles. Les maisons sont vieilles et de mauvaise facture, les exploitations agricoles sont à moitié à l’abandon, la plupart des habitants sont vêtus de guenilles et l’unique garde du village est équipé d’une hallebarde rouillée ! En définitive, on ferait aussi bien de les abandonner à leur sort.
[1] Lesquels sont fort rares, évidemment.